Edition REVUE EPS ( site WEB sur les études et informations pédagogiques sur l'éducation physique et sportive)
Athlétisme - groupe de travail départemental - Inspection Académique du Nord - Année 1995 - 137 pages - à commander au Comité du Nord d'Athlétisme, 367 rue Jules Guesdes 59650 Villeneuve d'ascq Tél : 03 20 05 68 37 - environ 12 € port inclus.
Les textes officiels - quelques références au bulletin officiel
Caractéristiques biologiques et psychologiques des élèves de l'école primaire
Exemple d'une Programmation annuelle en E.P.S au CM2
Les conséquences des caractéristiques de l’enfant sur la didactique de l’athlétisme
Tableau de correspondances entre systèmes, durées, distances de course chez les enfants
Les épreuves USEP (de ma circonscription)
L'athlétisme en maternelle mémoire concours professeur des écoles 2002 (Bar Desepringalle Françoise)
Les textes officiels à l'école primaire
Rappels des textes de 1995
Au cycle des apprentissages fondamentaux : Cycle 2 (mat grands-Cp-Ce1)
l’éducation physique et sportive, discipline d’enseignement doit permettre à l’élève :
A l’issue du cycle, l’élève doit être capable :
è les activités athlétiques, les course, avec ou sans obstacles, les sauts et les lancers avec ou sans élan, les parcours variés.
Programmes de l'école primaire - CNDP- Ministère de l'Education Nationale - Direction des écoles - 1995
Au cycle des approfondissements : Cycle 3 ( Ce2-Cm1-Cm2)
l’éducation physique et sportive contribue au développement des enfants et à l’équilibre de ses rythmes de vie. Elle conduit l’enfant, par une pratique régulière, à :
A la fin du cycle, l’élève sera capable :
è Les activités athlétiques où la performance est mesurable peuvent faire l’objet d’apprentissages de type technique ; elles se prêtent à l’utilisation des notions de vitesse, de rythme, d’accélération, de trajectoire, d’intensité, de durée....
Programmes de l'école primaire - CNDP- Ministère de l'Education Nationale - Direction des écoles - 1995
BO n° 29 - 23 juillet 1987
" Parce que l’EPS contribue à l’épanouissement de l’enfant en lui permettant de développer ses capacités motrices, qu’elle participe à l’équilibre de l’état de santé, à l’éducation à la sécurité, au développement du sens de l’effort et ses relations humaines, il n’est guère admissible d’accepter que cet enseignement échappe à la compétence des maîtres qui doivent la dispenser. Il serait tout à fait inopportun que se poursuivent , voire se développent, des initiatives permettant à ces dernières de se décharger de cette discipline sur des personnes extérieures à l’école. "
A propos du livret de l’élève :
" ... mettre en œuvre des évaluations aussi bien sommatives que formatives. Les instructions officielles de 1985 ont d’ailleurs mis l’accent sur l’élaboration d’un dossier constitué de grilles de repères, permettant d’identifier, de contrôler et d’évaluer les progrès en EPS. "
Supplément au BO n° 25 - 30 Juin 1988 :
Le projet pédagogique d’éducation physique et sportive
" Le principe d’autonomie implique que chaque enseignant conçoive son enseignement à travers un projet personnel dont il doit assumer la responsabilité, mais une somme de projets individuels ne saurait prétendre à la cohérence et à l’efficience d’un document pédagogique élaboré en commun.
Ce projet collectif concerne en premier lieu l’enseignement obligatoire. Il se fonde alors sur les objectifs assignés par les structures officielles, permet de s’assurer ultérieurement de la mesure dans laquelle ceux-ci ont été atteints et répond au souci d’équité que requièrent l’évaluation... "
Il prend en compte pour chaque école :
1 - l’inventaire des ressources et des contraintes
2 - la diversité des élèves dans leurs caractéristiques, leurs motivations
3 - l’analyse des besoins des élèves
4 - les problèmes posés par l’hétérogénéité des classes, de l’équipe des enseignants et des installations intérieures et extérieures ;
5 - les possibilités offertes localement pour le développement des activités sportives, culturelles et de loisirs
Pour en savoir plus sur l'élaboration du projet EPS --->
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Evaluation
LA MOTRICITÉ :
LES CONNAISSANCES :
IO : " L’élève doit connaître les résultats de son action "
L’INVESTISSEMENT :
Évaluation formative : après chaque tâche d’apprentissage, pour " informer élèves et maîtres du degré de réussite atteint et découvrir où et en quoi un élève éprouve des difficultés d’apprentissage, en vue de lui faire découvrir des stratégies qui lui permettent de progresser " L’évaluation formative appelle donc un diagnostic de ces difficultés (quels sont les éléments déterminants de l’échec ou quels sont les obstacles rencontrés) en vue d’une adaptation des situations pédagogiques.
3 fonctions :
objectifs
stratégies
dispositif pédagogique
Cette évaluation n’est réellement formative que si les critères ( traduit en compétence de formation) d’évaluation sont construits par les élèves.
L’évaluation sommative : bilan, après un ensemble de tâches d’apprentissage constituant un tout (classement, diplôme, communication des résultats aux parents)
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CARACTÉRISTIQUES BIOLOGIQUES ET PSYCHOLOGIQUES DES ELEVES DE L’ECOLE PRIMAIRE
La grande enfance (9-12 ans)
La croissance :
L'accroissement de la taille se manifeste par l'allongement des membres inférieurs. Pour la première fois le thorax semble prédominer sur l'abdomen, les côtes deviennent plus obliques permettant une amplitude respiratoire plus grande. Les masses graisseuses diminuent.
L’ossification :
Apparition de points d'ossification complémentaires :
L’aspect fonctionnel :
Augmentation sensible du volume du myocarde et de l'appareil pulmonaire dans une cage thoracique qui demeure exigu d'où une certaine gêne fonctionnelle.
A 10 ans, le volume du coeur est en moyenne de 180 cm3 chez les garçons, de 150 cm3 chez les filles. La capacité pulmonaire est de 1500 à 1600 cm3.
A cet âge, l'appareil cardio-pulmonaire présente des possibilités fonctionnelles encore faibles d'autant que l'adaptation à l'effort se fait par une activation brusque des mécanismes aérobies.
L'augmentation de la consommation d'oxygène s'opérant de façon instantanée, le système cardio-fonctionnel est brusquement sollicité et réagit principalement par une élévation du rythme.
Ce type de fonctionnement coûteux et d'un mauvais rendement énergétique aboutit rapidement à une surcharge lors d'un effort physique quelque peu soutenu ou intense.
Au niveau musculaire la contractilité apparaît bonne, l'élasticité parfaite : par contre, en ce qui concerne la tonicité, il existe un tonus de soutien qui se manifeste surtout après la 10 ème année.
Le tonus d'attitude est peu développé, ce qui oblige l'enfant à déployer un effort statique important pour maintenir l'attitude, cause supplémentaire de fatigue et origine possible de l'affaissement du squelette en attitudes vicieuses.
Sur le plan moteur et psychomoteur :
L'évolution anatomique des structures nerveuses se poursuit :
- la coordination s'améliore
- les mouvements deviennent précis
- l'équilibration s'assure (grimpers, patin à roulettes, jeux de rapidité, d'esquive, d'adresse, etc...).
- l'adresse prédomine au niveau des extrémités, le contrôle des ceintures et de l'axe n'étant pas acquis
- acquisition rapide de nombreux automatismes
- âge de grâce de possibilités motrices nouvelles et du contrôle de la forme des mouvements
- accession à une image corporelle précise
- disponibilité motrice globale, l'attention peut être soutenue, l'immobilité voulue pendant un temps assez long devient possible
- vers 11-12 ans, l'adaptation sensori-motrice est bonne, l'enfant manifeste beaucoup d'aisance dans ses gestes et éprouve de la joie à se bien mouvoir.
L’aspect psychologique :
Il y a une régression graduelle du syncrétisme intellectuel. Les essais de formulation critique qui conduisent à l'analyse et à l'établissement de relations de cause à effet deviennent possibles.
L'enfant a besoin de justice, d'initiative et surtout d'indépendance relative, d'égalité dans le groupe. Du point de vue moral, il découvre la règle du jeu, la notion de droit et de devoir.
L’aspect social :
C'est le stade de l'association, de l'organisation du groupe de jeu. Il y a une revendication d'une certaine autonomie. Le grand enfant a encore besoin que l'adulte fixe des objectifs à son activité mais il désire une certaine liberté d'exécution.
C’est l’apparition du désir de compétition et le début de la ségrégation entre les filles et les garçons.
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PROGRAMMATION ANNUELLE en E.P.S au CM2
Le programme doit à mon sens respecter certaines lois de l'entraînement à savoir que :
- une récupération plus rapide
- une fatigue plus tardive
- une quantité de travail plus importante
On veillera à éviter absolument tout travail dans le domaine de la puissance anaérobie lactique (15" à 45"), et pour les plus jeunes également la capacité A.L (45" à 2').
Il semble donc nécessaire de passer du développement organique et foncier à un développement de force et vitesse. Si on organise dans la programmation d'une école un cycle de vitesse après un arrêt , tous les acquis seront perdus.
Il faut également respecter les lois de l'alternance :
Prenons le cas de 5 heures hebdomadaires d'E.P.S au CM2, mais avec 4 heures effectives (temps de récréation et vestiaire).
Au 1er Trimestre :
Gymnastique |
Athlétisme |
Sport collectif |
Activités duelles |
parcours gymniques |
. course en durée . jeux de vitesse |
jeux pré sportifs |
jeux d’opposition |
course endurée : être capable de maîtriser une certaine allure (régularité / VMA) brevet 15 minutes
gymnastique : activités en parcours qui ont essentiellement un rôle dans le développement des facteurs perceptifs de la conduite motrice et des facteurs d’exécution.
en jeux pré - sportifs :
- socialisation et développement organique et foncier
- développement de l’aptitude physique
- développement de la conduite motrice
Au 2ième Trimestre :
Gymnastique |
Athlétisme |
Sport collectif |
Activités duelles |
sol |
hauteur haies (coordination) course en durée (2X semaines) |
football (garçons -
tournoi USEP) Handball (filles et garçons) |
Badminton |
diminution du développement organique et foncier.
Au 3ième Trimestre :
Athlétisme |
Sport collectif |
Activités de pleine nature |
|
les lancers en parcours Épreuves critérium Relais Course en durée (1X semaine) |
(Football) Volley-ball Street-Hockey Hand-ball |
cyclotourisme course d’orientation |
initiation tir à l’arc |
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Didactique au cycle 3 (Charlet Sylvain) Extraits
Démarche d’enseignement adaptée :
Caractéristiques de développement de l’élève de Cycle 3 :
Conséquences sur la course de haies :
à Au plan morphologique :
à Au plan fonctionnel :
à Aspect psychomoteur :
faire prendre conscience :
à Au plan social :
Les contenus en rapport avec les objectifs techniques :
Comportement du débutant en course de haies :
à A l’approche de l’obstacle :
à Au franchissement :
à Reprise de course :
Exemple de progression que j'utilise au Cycle 3 (6 séances)
Pour en savoir plus sur le cycle :
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(Charlet Sylvain - extraits)
I - INTRODUCTION
Le cycle "d'endurance" à l'école primaire reste l'activité en éducation physique et sportive la plus souvent programmée par les enseignants soucieux de répondre à un objectif d'hygiène et de santé corporelle.
Cependant l'observation des modalités d’exécution et la discussion lors d'échanges d'idées font apparaître les réelles difficultés que pose l'activité. Cela nous amène à nous questionner sur la validité des cycles :
II - L'ACTIVITÉ A L'ECOLE
1. Les constats
1.1 Au niveau des objectifs
Les objectifs spécifiques correspondent essentiellement au développement de la qualité d'endurance et à la maîtrise de l'allure de course.
1.2 Au niveau des contenus
L'augmentation progressive des distances semble être le facteur primordial du développement de l'endurance : le quantitatif règne de façon importante sans laisser la moindre place au qualitatif facteur également de progrès.
Les relevés chronométriques réguliers restent épisodiques dans la grande majorité des cas observés.
La fourchette " 120 - 140 puls/min" en fréquence cardiaque préconisée, en 1968, par le docteur Andrivet reste très présente dans les esprits. Elle est certes un souci de sécurité mais également un facteur limitatif de réussite.
L'interdiction de parler en course paraît contradictoire avec le principe d'aisance respiratoire.
Très souvent la course "endurance" remplace l’échauffement de la séance qui suit.
Le test d'effort de Cooper, adapté ou non (9 ou 12 minutes) permet à certains, soucieux de la réussite de tous les élèves, de former des groupes homogènes en classe de CM. Le risque évident de ce genre d'effort n'est que rarement pris en considération.
Les vitesses de course sont parfois imposées pour chaque groupe, sans tenir compte des capacités réelles des élèves, et ne correspondent donc pas, alors, au type d'effort espéré.
Les lois d’entraînement ne sont que rarement respectées et les séances témoignent parfois d'une certaine irrégularité dans le temps; avec également des durées trop courtes pour pouvoir espérer un réel progrès.
Le souci de contrôle des fréquences cardiaques par le maître est omniprésent mais les prises ne correspondent pas à la réalité. En effet celles-ci sont réalisées en phase de récupération.
Le test de LEGER est rarement connu et par conséquent peu ou pas utilisé. Il est cependant le seul test réellement fiable chez des enfants d'école primaire, il permet de calculer précisément les allures de course de chaque groupe afin de développer efficacement le potentiel aérobie des élèves.
1.3 Au niveau de l'évaluation
Le souci permanent d'évaluer est présent mais porte essentiellement sur les savoir acquis des élèves. Les processus mis en oeuvre pour les acquérir sont trop peu recherchés.
On cherche bien souvent à classer les élèves par rapport à une échelle de valeurs ( barème USEP ): l'évaluation normative, ou à positionner ceux-ci par rapport à un niveau déterminé requis : l'évaluation sommative.
La place réservée à l'évaluation formative : c'est à dire renseigner les élèves à tout moment sur les niveaux atteints, sur les objectifs à atteindre reste encore faible :la performance privilégie la motricité.
1.4 Les incohérences
Il existe encore de nombreuses évaluations en course dite "d'endurance" où on impose deux contraintes : la distance et le temps, qui combinés vont à l'encontre de l'effet recherché durant tout le cycle, c'est à dire le développement de la capacité aérobie.
En effet dans ce genre d'épreuve où il s'agit de parcourir, en somme, la plus grande distance possible en une durée limitée, on fait intervenir la puissance aérobie du sujet qui n'a malheureusement pas été travaillée.
2. La course en durée : Pourquoi ?
Ce terme regroupe différents paramètres à mettre en place et à évaluer dans un cycle dont l'objectif ne se résumera plus au seul développement d'une qualité physique tel que c'était le cas avec " l'endurance ".
Nous rechercherons par une pratique différenciée, avec la formation de groupes de "valeur" (du test Navette de Léger), l'évaluation et l'amélioration concrètes des composants de cette activité, c'est à dire :
La diversité des tâches à accomplir et la particularité de la qualité physique à développer font pressentir l'importance d'une programmation judicieuse pour un cycle dont la durée s’avérera relativement longue.
Les principaux objectifs de l'EPS par rapport à l'activité course en durée sont Hygiène et Santé :
Au cours préparatoire, il s'agira de mener des activités de course où l'enfant améliorera ses capacités motrices.
Au cours élémentaire, les activités deviendront plus spécifiques : le caractère athlétique est pris en compte en diversifiant et améliorant les actions de course. Les notions d'espace temps et de rythme devront être abordées.
Au cours moyen, on introduira les activités plus spécifiées à finalité sportive. On parlera d'augmentation d'endurance en insistant sur :
" L'évaluation des progrès individuels et collectifs passe par l'élaboration de grilles de repères, et par la constitution d'un dossier... A la fin du cours moyen, l'élève à la capacité de contrôler et d'identifier ses progrès."
Bientôt un lien vers plus de renseignements (juillet 98)
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Les conséquences des caractéristiques de l’enfant sur la didactique de l’athlétisme :
1. Au niveau physiologique
Par la course en durée nous chercherons à améliorer tous les processus respiratoires dès 8 ans (mécanique et métabolique).
Bien que le volume cardiaque augmente environ de 180 cm3 entre 8 et 12 ans, les adaptations à l’effort se font par une augmentation de la fréquence cardiaque parfois importante:
Au niveau cardiaque une étude menée par R.Chanon (EPS n° 207) chez les benjamins minimes (9-13 ans) montre que les enfants atteignent des F.C. de 210 -230 puls/min. :
Ces constats furent vérifiés lors des relevés de la fréquence cardiaque pendant les 4 années d’étude de cas (plus de 200 élèves testés). La plupart des mes élèves ont des pulsations élevées ( de 160 à 204 pulsations par minute au cycle 3) après des séances de course en durée (170 pulsa/mn pour une vitesse moyenne de 7,6 km/h - 9 ans)
Chez les jeunes de 11 à 15 ans, le système alactique est presque comparable à celui des adultes surtout en puissance. Toutes les formes d’exercices de vitesse sont donc possible.
La capacité anaérobie alactique (7 à 20’’) a pour effet d’augmenter le taux de créatine phosphate au niveau des muscles. La créatine ne doit pas être présente dans les urines, elle est dégradée en créatinine. Par contre, chez l’enfant, on rencontre toujours de la créatine dans les urines jusqu'à la puberté. Ils ne sont pas capables d’avoir un stockage important de créatine d’où difficulté de les entraîner en capacité anaérobie alactique.
La capacité anaérobie lactique (1 à 3’) permet d’augmenter la teneur en glycogène. Mais, chez les enfants, le taux de glycogène ne peut pas augmenter avant la puberté du fait du manque d’une hormone (l’androgène) à son niveau maximum.A éviter de solliciter chez les poussins (9-10 ans)
Éviter de solliciter la puissance anaérobie lactique (15'' à 45'') chez les poussins et benjamins (9 à 12 ans)
Pour résumé, le tableau de Raymond Chanon, publié dans la revue EPS n°181 - mai-juin 1983 sera d’une aide appréciable.
2 Au niveau pédagogique
L'enfant a une grande soif d'activité, donc multiplier les situations pédagogiques.
Il a besoin de justice et d'initiative :
Partir de l'activité spontanée de l'enfant vers le codifié (du Cp au Cm) :
Au cycle 2 (Mat grands, Cp,Ce1), ce sont des activités de course, sauts et lancers.
Au Cycle 3 (Ce2, Cm1,Cm2), on exigera une réponse motrice plus élaborée en multipliant les situations problèmes. L'enfant est ici capable d'analyse, on peut donc décomposer le mouvement ; mais donner la priorité à la réalisation totale du geste, plutôt qu'à la contrainte de l'étude technique.
La période de la grande enfance correspond à l'âge des apprentissages.
10-11 ans c'est l'étape pulmonaire d'où apprentissage respiratoire pulmonaire et abdominal. On s'efforcera de présenter des activités qui favorisent les échanges pulmonaires et qui aboutissent à une meilleure régulation cardiaque et respiratoire.
L'enfant de l'école élémentaire possède une bonne élasticité musculaire, toutes les activités de l'athlétisme pourront être abordées. Les exercices seront très variés et très brefs en vitesse à cause des processus prépondérants d'excitation du système nerveux central chez les enfants, une inhibition de défense avec symptôme de fatigue apparaît très rapidement.
La voie globale semble la mieux adaptée pour l'apprentissage de l'athlétisme à l'école élémentaire, on utilisera des formes attrayantes et compétitives (maîtrise de l'émotivité) et on privilégiera des groupements opérationnels surtout par affinité.
Les séances devront être pluri-disciplinaires aux cycles 1 et 2 (2 ou 3 thèmes) dans le but d'améliorer l'adaptabilité (faculté d'adaptation) de l'enfant et de favoriser la mobilité des schèmes.
En conclusion : âge d’or des acquisitions motrices entre 8 et 12 ans, nous rechercherons avant tout un maximum d’expérience sur le plan moteur en sachant qu’il y a très peu de possibilités de contrôle.
On insistera sur les parcours athlétiques avec de nombreux éducatifs course : il est impensable de faire courir longtemps des enfants qui ne maîtrisent pas la foulée économique sur le plan énergétique : " Chaque cheville reçoit, à chaque foulée, un choc équivalent au poids de l'individu, augmenté de son inertie, c'est-à-dire que, pour un jeune de 30 kg, c'est au moins 40 kg qui sont reçus. Pour une course de 10 minutes, nécessitant 2000 foulées environ, chaque cheville va absorber 1000 fois un choc de 40 kg.". ( Le devenir des jeunes AEFA n° 145 - Janvier - Février - Mars 1997 - page 13)
Nous nous efforcerons de varier les terrains quand cela est possible et de veiller à la motivation : rendre la course en durée attrayante, donner l’envie de courir.
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