Naissance du Racing-Club
Le Châlet du Racing-Club du Bois de Boulogne
La réunion de Michelet, au Racing-Club en mars 1891
M. de Lafreté, M. Godart, M. F. Reichel
Mr de Coubertin, M. Carnot et M. L. P; Reichel
La Réunion du RACING-CLUB le samedi 4 juillet 1891 Document tiré de "L’Illustration "N°2524 du 11 juillet 1891 La réunion internationaleorganisée samedi dernier par le Racing-Club de France n'a été qu'une longue série de triomphes pour les champions arrivés d'Amérique, qui ont gagné sans difficultés toutes les différentes épreuves. Ce résultat ne constitue pas cependant, une défaite pour noire vaillante jeunesse, mais il met encore une fois en évidence la supériorité d'entraînement de nos compétiteurs. Venus exprès de New-York pour disputer on Angleterre et en France les championnats des courses plates et d'obstacles et des concours de sauts, MM. Ford, Cary, Dadmun, Hallock, Mapes, Largo, Remington, Roddy et Kueck-berner, faisant partie presque tous du monde du haut commerce et de la banque, ont été choisis à cet effet parmi l'élite des membres du Manhattan Athletic Club, la plus complète et la plus importante organisation sportique du monde entier. L'imposante construction qui s'élève au coin de 45e street et de Madison, avenue de New-York City, et qui a coûté environ une douzaine de millions, a eu un bien modeste point de départ. En 1877, quatre intrépides marcheurs organisèrent entre eux une course de 4 milles et la première idée d'un club athlétique surgit pendant le dîner qui suivit cette épreuve. Il fallut se contenter d'abord d'une simple piste permanente de 200 mètres, mais en quelques années le puissant esprit d'association avait l'ait des merveilles. L'installation actuelle du Manhattan-Club permet à ses membres île s'exercer constamment à tous les genres de sports sans sortir de chez eux. Sans compter le vaste gymnase, la piste d'entraînement recouverte de caoutchouc et qui a un développement d'environ 200 mètres, la piscine qui mesure 100 mètres sur 25 mètres et qui atteint une profondeur de 10 mètres, le club possède une superbe salle de spectacle, des salles de réunions, de lecture, de restaurant, de bains. La boxe, l'escrime, le tir, la vélocipédie, ont leurs endroits réservés, et la grande terrasse couverte qui domine l'immeuble sert alternativement de jardin d'été et d'enceinte pour patiner sur la glace naturelle. Voilà donc dans quelles conditions exceptionnelles l'entraînement est pratiqué en Amérique, tandis que chez nous le Racing-Club ne possède qu'une piste en plein air, un modeste chalet en bois de quelques mètres qui sert de vestiaire, et un fort capital... de bonne volonté. 1l n'est pas moins vrai que nos jeunes champions nationaux ont tenu vaillamment tête, en prouvant clairement que les dispositions physiques ne sont pas inférieures chez eux. Quant à l'entraînement vraiment merveilleux de leurs adversaires, il ne peut, du reste, être atteint qu'au détriment d'autres qualités. Il est, croyons-nous, préférable de laisser aux sports leur caractère et de ne cas les pousser jusqu'au métier. AB. |
PLAN DU TERRAIN DU RACING-CLUB en 1905
1905
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