Rappels physiologiques du sprint

 

a)   sprint court

Comprend toutes les courses jusqu.au 220 yards. Ces épreuves se courent en couloir avec départ en starting-blocks

b)  sprint long

Le 400 m et de plus en plus le 800 m font intervenir des qualités de vitesse et de résistance. Le 400 m se court en couloir et le 800 m en ligne. Le starting-block est utilisé au 400 m. Les 100 premiers mètres du 800 m se courent en couloir.

Classification physiologique :

La contraction musculaire fait intervenir des transformations biochimiques au niveau musculaire et provoque des modifications du métabolisme et des adaptations circulatoires et respiratoires.

 

C'est ainsi que l'on peut classer les épreuves selon que le fonctionnement est principalement:

 

AEROBIE   ou  ANAEROBIE
Utilisation de l'oxygène apporté par la respiration    Sans utilisation de l'oxygène apporté par la respiration

Utilisation d'oxygène de réserve, du phosphagène et du glycogène.

Processus énergétiques mis en jeu d.après Howald (1974)

            Il y a des systèmes qui permettent de produire beaucoup d.énergie pendant une durée courte et des systèmes qui produisent l.énergie plus longtemps à une intensité moindre. De plus l.entrée en jeu de ces systèmes n.est pas immédiat. Il y a un temps de latence à respecter pour développer l.énergie à partir du glycogène et du glucose et acide gras. Selon la durée prévue de l.effort, il sera bon de modérer l.intensité de façon à permettre la mise en jeu des systèmes adéquats, à leur meilleur rendement.

Ainsi :

 

Sources d'énergie

Puissance ou débit max

Capacité maximale

Anaérobie alactique

60 à 100 kcal/mn

5 à 10 kcal

Anaérobie lactique

30 à 50 kcal/mn

20 à 40 kcal

Aérobie

20 à 30 kcal/mn

2500 à 5000 kcal

Il faut donc faire intervenir les notions d.intensité maximale et de résistance ou capacité totale.

            Schématiquement on peut dire que :

1.     Les exercices de Puissance qui visent à augmenter l.intensité de l.effort, fourniront l'énergie par utilisation rapide d.une grande quantité d.ATP. Ces phénomènes se situent essentiellement au niveau cellulaire.

2.     Les exercices de Capacité (résistance organique à l.effort) viseront à développer les mécanismes qui permettront de synthétiser l'ATP pendant une période plus ou moins longue.

 

Quelles sont les sources qui seront utilisées ?

tableau inspiré des travaux de Charbonnier et Flandrois :

Sources

Délai d.Intervention

Durée d.intervention

Qualités

Anaérobie alactique

0 sec

Int. Max 0 à 7 sec

Résistance 7 à 15 sec

Vitesse

R. Vitesse

Anaérobie lactique

15 sec

Int. Max 15 à 45 sec

Résistance 45s à 2 min

R. intensité

Aérobie

2 min.

Int. Max. 2 à 6 min

Résistance 6 min à qq. heures.

R.  volume

Endurance

Complétons le par un tableau inspiré de Lacour, qui étudie la part relative de l.énergie utilisé en course à pieds et de Zatsziorsky qui calcule la dette d'O2 par rapport à la concentration de lactates.

            Il faut donc considérer d.une part la durée de la course qui fera intervenir des processus aérobies, anaérobies ou mixtes et d.autre part la charge ressentie en relation avec la concentration de lactates qui détermine un niveau de dette d.oxygène.

 

Classification :

a)   Dominante anaérobie alactique :

De 0 à 20 sec de durée, donc du 60 au 200 m (niveau mondial) comprend les épreuves de haies jusqu.au 110 m haies.

b)  Dominante anaérobie lactique :

De 20 à 1. 30 sec - 2 min de durée, comprend les courses de 200 m à 800 m sans oublier le 400 m haies. La dette d.O2 est maximale, la dette lactique se compense lentement.

c)   Dominante aérobie

Supérieur au 1000 m .....

 

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Charlet Sylvain

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