Retour Accueil : Féchain - Athlétique - Club
Retour historique des disciplines
Historique des courses
Epreuve reine de l’athlétisme moderne
A la fin du 19ème siècle, on pratiquait le sprint court (distance britannique d’environ 100 yards : 91.44 m avant d’être transformée en 100 mètres.) sur des pistes d’herbe ou de cendre. En 1850 lors du premier "meeting" d’athlétisme organisé par des étudiants de l'Exeter Collège d'OXFORD en Grande Bretagne le 100 yards figurait parmi les épreuves.
Les sprinters ont commencé à partir en position debout jusqu'en 1887, quand Charles H. Sherrill (Etats-Unis) a creusé de petits trous avec ses pieds dans la piste et a essayé un début d’accroupissement, il invente le "crouch start" ou départ accroupi (reconnu légal qu'à la fin du siècle). A noter que dans le stade d'Olympie les coureurs grecques de l'antiquité utilisaient déjà 2 lignes de pierre pour le départ et l'arrivée.
C'est en 1928-29 (dans un autocar) que George Breshnahan et William Tuttle (Etats-Unis) ont inventé des blocs pour faciliter des départs plus rapides.
L'utilisation des blocs a été officiellement reconnue par l’IAAF en 1937. Un an après l’IAAF a stipulé qu'aucun record du monde ne serait homologué sans la lecture de la mesure du vent dont la vitesse maximale autorisée est demeurée à 2 mètres/seconde.
Les premières expériences de synchronisation électrique des courses de sprint remontent avant 1930. Cette technologie s'est améliorée à un tel point qu'en 1977, l’IAAF a décidé d'homologuer seulement les résultats pris électriquement comme records du monde. La "photo-finish" (en service dans les jeux olympiques de 1932) a permis aux courses très serrées d'être jugées convenablement. Aujourd'hui nous pouvons voir des marges aussi minime qu'1 millième de seconde sur la photo-finish.
L'introduction des pistes synthétiques a également aidé à améliorer les temps des sprinters. Le premier record du monde 100 yards sur une piste synthétique date de 1963 par Bob Hayes (9,1) tandis que Jim Hines battait le record du monde du 100 m en 9,9 sec aux Jeux Olympiques de 1968 au Mexique.
1 yard =9,14 m
Les grands sprinters:
1878 :
Junker, excellent coureur Russe, gagna le championnat anglais avec un départ presque droit.
1882 :
P. Phillips détient le record anglais sur le 100 m amateurs en 11 sec. 4/5 et H. Gent dans le même temps chez les professionnels.
1886 :
A. Wharton détient le record anglais sur le 100 yards amateurs (91,44m) en 10 sec. et H. N. Johnson en 9 sec. 4/5 chez les professionnels.
Le 1er Novembre : C. G. Wood, un Anglais gagne le 100 m de la première réunion internationale en 11 sec 2/5
1888 :
R. Cavally (Racing-Club) remporte le 1er championnat national sur 100 m
1889 :
R. Cavally (Racing-Club) remporte le 2ème championnat national sur 100 m
E. Camus (Monge) gagne les championnats interscolaires sur 100 m
1895 :
Records Français de cette époque
100 mètres A. Tournois 10" 9/10 Racing-Club 150 mètres G. Gauthier 17" 3/10 Racing-Club
1901 :
le 18.05. Etats Unis : l’Américain Arthur Duffy améliore pour la troisième fois le record du monde sur 100 yards en 9,8 s . Il en gagne huit fois de suite le 100 yards.
1905 :
le 06.08. Allemagne : le sud Africain John Vincent Duncker établit à Berlin le record du monde du 100 m avec 10,8s.
1920 :
le 06.09. Suède : l’Américain Jackson Scholz établit à Stockholm un nouveau record du monde sur 100 m en 10,6 s.
JO : Anvers : l’Américain Charles Paddock effectue un bond en avant qui lui permet de remporter le 100 m.
1921 :
le 23.04. Etats Unis : l’Américain William Paddock établit à Redlands un nouveau record du monde en courant le 100 m en 10,4 s.
1956 :
le 03.08. Berlin-Ouest : l'Américain Willie Williams, en courant le 100 m en 10,1 sec, bat le record du monde de Jesse Owens vieux de 20 ans.
J.O de Melbourne : l'Américain Bob Morrow devient triple champion olympique en remportant le 100 m, le 200 m et le relais 4 x 100 m. L'Australienne Betty Cuthbert remporte le 100 m, le 200 m (records olympiques) et le relais 4 x 100 m.
Les records :
Le 110 m haies (Hommes)
100 mètres Haies (Femme)
Le 110 m haies est une épreuve très ancienne. avant 1864, la distance usitée était le 140 yards.
Le 100 yards est apparu la première fois en Angleterre vers les années 1830, on utilisait des barrières en bois lourdes.
En 1864, Oxford et Cambridge décident de transformer la discipline en 120 yards (109.72m) avec 10 obstacles (des claies soutenues soutenues par des montants) de 1.0667 m d'hauteur et des intervalles de 9,14m, avec du départ à la 1ère haie et de la dernière à l’arrivée 15 yards. Les claies ont progressivement été remplacées par des haies de bois plus légères : trois obstacles renversés déclassaient le coureur et ne permettait pas de reconnaître un record battu.
En 1888, la France ajoute 28 centimètres à la distance : le 100 yards devient le 110m haies avec 10 obstacles. Classique olympique, elle fut cependant , en 1896, réalisée avec seulement neuf obstacles. La technique de saut était très rudimentaire, les athlètes faisant des sauts "empaquetés"' en repliant leurs jambes sous leurs corps.
En 1880, l'Anglais Croome franchit l'obstacle en lançant la jambe en avant ; jusque-là on passait la haie la jambe repliée.
En 1895, les obstacles fixes ont été remplacés par des structures plus légères avec une base en forme de T inversé, leur permettant d'être renversée. Les athlètes étaient éliminés s'ils faisaient tomber plus de trois obstacles et les records annulés si 2 obstacles étaient touchées. Cette règle a été maintenue jusqu'en 1935.
Le premier grand hurler était Alvin Kraenzlein (Etats-Unis), qui a créé une nouvelle technique ("jeter" la jambe) au-dessus des obstacles et en prenant trois appuis entre les haies. Cette technique a été encore améliorée en 1920 par l'Earl Thomson (Canadien) qui est devenu le premier coureur de haies sous les 15 secondes.
En 1935 l'obstacle en L a été adoptée, un compensateur de huit livres (3,63 kilogrammes) fut utilisé et a permis à l'obstacle de tomber sans risque de blessure pour l’athlète. L'introduction des pistes synthétiques vers la fin des années 60 a facilité la foulée des hurdlers
Les premières courses de haies féminines ont eu lieu en 1926 sur une distance de 80 mètres. Les obstacles étaient de 76 cm de hauteur. Cette course fut introduite lors des JO de 1932 à Los Angeles (remportée par Mildred Didricson E.U) avec le premier record du monde homologué par l’IAAF en 1934.
Le 100 m haies féminin avec les obstacles élevés de 84 cm a été adopté par l'IAAf en 1969 et a été instauré aux J.O de Munich en 1972 (remporté par Ehrhardt R.D.A).
Célébrer la victoire du messager antique.
Dans les jeux olympiques de l’antiquité grecque, l’épreuve du marathon n’existait pas.
L’idée de sa création, fin du 19e siècle, viendrait de l’an 490 avant J.C. lorsqu’un héraut professionnel (un messager capable de marcher d’un pas rapide pendant une journée) arriva juste à temps pour annoncer la victoire de Marathon (village de l'Attique, à environ 40 km au nord-est d'Athènes ), remportée par le général athénien Miltiade sur l’armée Perse du roi Darius, aux archantes (magistrats qui gouvernaient une République Grecque) d’Athènes.
L’armée Perse qui avait fuit et repris la mer pour contourner le cap Sounion espérait arriver à Athènes avant Miltiade. Suivant à marche forcée le messager qui couvre en courant sans arrêt les 40 kilomètres qui séparent Marathon à Athènes, l’armée grecque parvient à rejoindre la cité à temps et repousser l’ennemi. Le héraut mourut d'épuisement à l’issue de son épopée de plus de 40 km
S’agit-il, une fois de plus, de Philippidès, ce soldat grec, qui était déjà parti d’Athènes pour Sparte demander du secours bien avant la bataille de Marathon ?
L’Athénien Philippidès, soldat peut être blessé pendant la bataille de Marathon, porta l’annonce de la victoire à Athènes après la victoire sur les Perses en 490 avant JC et s’effondra sur l’Agora (assemblée générale de citoyens qui, à l'époque classique, donna son nom à la place publique et au marché dans les villes de la Grèce antique. À Athènes, l'agora était le centre de la vie politique ; puis, l'assemblée s'étant transportée sur la colline de la Pnyx, l'agora devint le foyer de l'activité commerciale.) à l’arrivée à Sparte.
D'après Walter Umminger, en réalité, il couvrit la distance de 225 kilomètres, avec des montées souvent très longues dans les fameuses montagnes de d’Ardolie et d’Arcadie en quarante huit heures. Après une négociation d’une journée sans succès à Sparte, il rentra à Athènes Il avait ainsi parcouru en quatre jours 510 kilomètres à travers un chemin difficile. (Des hommes et des records – Walter Umminger – 1962)
L’épreuve olympique de 1896 est inventée par Michel Bréal, le philologue (linguiste), ami de Coubertin, qui insiste pour que l’on célèbre la victoire de ce messager antique. Le baron qui est contre cette idée, trouvant la distance inhumaine, consent toutefois à changer sa décision : le marathon olympique aura bien lieu !
Le départ du 1er marathon olympique fut donné le dimanche 10 avril 1896 à 14 heures, et remporté par Spiridon Louys en 2h58min50s qui avait suivi l’itinéraire légendaire de Marathon à Athènes. Les concurrents, groupés jusqu’au dixième kilomètre, étaient suivis par une carriole transportant des médecins et des médicaments. Au passage des coureurs, des femmes se signaient et des hommes leur offraient du vin pour les réconforter. 60 000 personnes attendaient le vainqueur dans le stade.
Le record Français en 1895 était détenu par Marchais, les 40 km en 3 h 22’ 6’’ 2/5 du club des Francs Coureurs.
1900 : J.O. Paris : Le marathon des " fortifs " (le tour de Paris en longeant les fortifications) Conflans-Paris. Michel Théato en 2h 59 min 45s devient le 1er français (en réalité, il était Luxembourgeois et courait sous le maillot bleu du Racing Club d'où la confusion) à remporter un marathon olympique (1 000 spectateurs, seulement, à l’arrivée). Il ne reçut sa médaille qu’en 1912.
1904 : J.O. Saint Louis : Marathon pénible par la chaleur présente et les 7 côtes du parcours. L’épreuve a connu des rebondissements : l’Américain Fred Lorz, prit de crampes, quitta la course au 15e kilomètre, il s’installa dans une voiture qui dépassa tous les concurrents. Celle-ci tomba en panne à 8 kilomètre de l’arrivée. Fred Lorz se remit donc à courir et entra le 1er dans le stade. Acclamé, photographié en compagnie de la fille du président des Etats Unis, il fut hué quand, 15 minutes plus tard, son compatriote Thomas Hicks en 2h28min63s pénétra dans le stade et révéla la supercherie. Hicks fut déclaré vainqueur, il perdit aussitôt connaissance et dût être réanimé par 4 médecins. Il avait subi, avant la course, 2 piqûres de strychnine et avalé du cognac.
Départ du Marathon
N°20 Hicks, 31 Fred Lorz, 39 Hatch, Lordon, 3 Carvajal, 6 Velouis, 7 Corey, 9 Pierce, 10 Mellor, 11 Carr et 12 Newton
Les 14 arrivants
1 |
Thomas Hicks, Cambridge, Mass. |
2 |
Albert J. Corey, Chicago, Ill. |
3 |
A. L. Newton, New York City. |
4 |
Felix Carvajal, Cuba. |
5 |
Domitrios Velouis, Greece. |
6 |
D. J. Kneeland, Boston, Mass. |
7 |
H. A. Brawley, Boston, Mass. |
8 |
S. H. Hatch, Chicago, Ill. |
9 |
Lentauw, Kaffir, South Africa. |
10 |
C. D. Zehuritis, Greece. |
11 |
F. P. Devlin, New York City. |
12 |
Yamasani, Kaffir, South Africa. |
13 |
John Thula, Greece. |
14 |
A. I. Iconomou, Greece. |
Voiture suiveuse au marathon de 1904
1908 : Londres : John Hayes (États-Unis) en 2h55min18s
Liste des partants avec n° de dossards
1 LYNCH, J. M. Australie |
19 DORANDO, P.Italie |
2 AITKEN, W. V. Australie |
20 BLAST, U.Italie |
3 BLAKE, G. B. Australie |
21 BLASI, U Italie |
4 BAKER, J. M, Afrique du Sud |
22 COCCA, A. Italie |
5 MOLE, A. B. Afrique du Sud |
23 DURANDO, P. Italie |
6 STEVENS, C. E. Afrique du Sud |
24 FORSHAW, J. USA |
7 VINCENT Afrique du Sud |
25 HATCH, S. H. USA |
8 HEFFERON, C. Afrique du Sud |
26 HAYES, J. J. USA |
9 COULCUMBERDOS, G. Grecque |
27 LEE, J. J. USA |
10 COUTOULAKIS, A. Grecque |
28 LORZ, F. USA |
11 NIEMINEN Finlande |
29 MORRISSEY, T. P. USA |
12 LIND, G. Russie |
30 O’MARA, W. USA |
13 BRAAMS, W. T. Hollande |
31 RYAN, M. J. USA |
14 VOSBERGEN, A. C. H. Hollande |
32 THIBEAU, A. USA |
15 WAKKER, W. W. Hollande |
33 TEWANINA, L. USA |
16 THEUNISSEN, W. F. Hollande |
34 WELTON, A. R. USA |
17 BUFF, G. J. M. Hollande |
35 WOOD, W. USA |
18 CELIS, F. Belgique |
36 MULLER, H. Allemagne |
37 REISER, F. Allemagne |
57 THOMPSON, F. B. Grande-Bretagne |
38 NETTLEBECK, P Allemagne |
58 BARNES, E. Grande-Bretagne |
39 TORNROS, G. Suède |
59 WYATT, A. Grande-Bretagne |
40 SVANBERG, J. F. Suède |
60 APPLEBY, F. Grande-Bretagne |
41 PETERSON, J. G. Suède |
61 JACK, T. Grande-Bretagne |
42 LANDQUIST, S. L. Suède |
62 STEVENSON, S. Grande-Bretagne |
43 LINDQVIST, J. Suède |
63 CLARKE, W. T. Grande-Bretagne |
44 BERGVALL, J. T. Suède |
64 SIMPSON, F. Canada |
45 LUNDBERG, J. G. A. Suède |
65 LAWSON, H. Canada |
46 RATH, E. Autriche |
66 GOLDSBORO, W. Canada |
47 KWIETON, F. Autriche |
67 GOULDING, G. Canada |
48 NOJEDKY Bohemia |
68 WOOD, W. Canada |
49 HANSEN, R. C. Danemark |
69 COTTER, E. Canada |
50 JORGENSEN, J. F. Danemark |
70 NOSEWORTHY, F. Canada |
51 MERENYI, L. Hungrie |
71 CAFFERY, J. Canada |
52 DUNCAN, A. Grande-Bretagne |
72 LONGBOAT, T. Canada |
53 BEALE, J. G. Grande-Bretagne |
73 LISTER, G. Canada |
54 LORD, T. Grande-Bretagne |
74 BURN, A. Canada |
55 PRICE, J. Grande-Bretagne |
75 TAIT, J. Canada |
56 BARRETT, H. F. Grande-Bretagne |
Le Sud Africain C. Efferon qui finira second
1912 : Stockholm : 35 000 spectateurs à Oestermalm dans la banlieue de Stockholm pour applaudir l’arrivée de Kenneth McArthur (Union sud-africaine) en 2h36min54s. Ce marathon fut couru dans la fournaise et connut un drame : le Portugais Lazaro mourut d’une insolation à l’issue de la course.
Extrait du Rapport Officiel des Jeux de 1912
Equipe de France de marathon
1920 : Anvers : Hannes Kolehmainen (Finlande) en 2h32min35s devant 30 à 35 000 spectateurs.
1. H. Kolehmainen - Finlande
2. Lossman - Esthonie
3. A. Arri - Italie
L'auto ambulance recueillit en pleine campagne 7 coureurs épuisés et souffrants.
Extrait du Rapport Officiel des Jeux de 1920
1924 : Paris le dimanche 13 juillet : Albin Stenroos (Finlande) en 2h41min22s
L'épreuve s’est disputée sur le parcours Stade de Colombes -Pontoise et retour (42 km 195m) . En raison de la mésaventure du cross-country dûe au soleil, le départ fut donné à 17 heures. D'importantes forces policières étaient placées tout le long du parcours interdit à la circulation exceptées les voitures des officiels commissaires, celles des photographes officiels, celle de la T. S. F. et les deux cars de la presse. Pour la première fois, dans une épreuve sportive, l'épreuve était retransmise par radio au public du stade de Colombes grâce à une voiture militaire de téléphonie sans fi1.
Sur les 71 coureurs inscrits représentant 22 nations seuls 58 prirent le départ et 2 nations déclarèrent forfait (l’Autriche et la Norvège).
1928 : Amsterdam : Boughera El Ouafi (France) 2h32min57s
Né en 1899 dans la région de Constantinople en Algérie, Ahmed El Ouafi, doué à la course, se retrouve salarié à Paris aux Ateliers de Billancourt. Après son titre olympique, il connût de nombreux coups du sort :
1932 : Los Angeles : Juan Carlos Zabala(Argentine) 2h31min36s. Nurmi disqualifié, l'Argentin remporte le marathon olympique, alors qu'il n'avait pas encore 21 ans.
1936 : Berlin : Kee-Chung Sohn (Japon) 2h29min19s - température comprise entre 21°C et 22,3°C
Extrait du Rapport Officiel des Jeux de 1936
1948 : Londres : Dello Cabrera (Argentine) 2h34min51s - 41 participants - 21 nations
1952 : Helsinki : Emil Zatopek (Tchécoslovaquie) 2h23min03s - 66 participants - 32 nations
Après avoir remporté le 10 000 et le 5 000 m olympiques, Zatopek à près de 30 ans prend le départ du marathon, le dimanche 27 juillet 52 à 18h30. Néophyte dans cette discipline, il gagne cependant l'épreuve en battant l'ancien record de plus de 6 minutes. A l'arrivée il tombera dans les bras de sa femme Dana elle-même devenue championne olympique du javelot.
Extrait du Rapport Officiel des Jeux de 1952
1956 : Melbourne : Alain Mimoun (France) 2h25min00s - 46 participants- 23 nations
Pendant les escales, pendant que ses compatriotes jouent aux cartes, Mimoun s'entraîne sur un stade jouxtant l'aéroport de Los Angeles, sur un golf à Honolulu. A Melbourne, la chaleur est étouffante, Mimoun décide alors de s'entraîner la nuit en cachette pour que ses futurs adversaires n'évaluent pas l'excellence de sa condition physique. Le 1er décembre 1956, c'est le marathon, c'est la victoire pour Alain Mimoun, une victoire qui est devenu célèbre parce qu'Alain Mimoun a su par la suite la magnifier dans son langage à lui.(fichier wav de 431 ko, en 1956 Alain Mimoun parle de son marathon pendant 2min56s)
Dossard 13, Mimoun pénètre en tête sur le Sidney Cricket Ground de Melbourne pour remporter le marathon olympique. Malgré la chaleur torride (36°), Alain Mimoun avait démarré au 20 ème kilomètre mais il avait connu une sévère défaillance au kilomètre 30. La naissance de sa fille la veille lui avait donné sans doute l'envie de se surpasser, sa préparation rigoureuse avait fait le reste.
Extrait du Rapport Officiel des Jeux de 1956
1960 Rome :Abebe Bikila (Éthiopie) 2h15min16s
De famille paysanne, caporal dans la garde impériale du Négus, Abebe Bikila est le premier héros sportif Africain. Il arrive en vainqueur, pieds nus, près de l'arc de triomphe de Constantin, là même où Mussolini en 1935 faisait parir ses troupes fascistes à la conquête d'Addis Abeba. Ce jour là Mimoun terminait 34 ème du marathon.
1964 Tokyo : Abebe Bikila (Éthiopie) 2h12min11s
Emprisonné plusieurs mois pour complot entre les 2 Olympiades ; innocenté, Abebe Bikila se préparera pour les JO avec l'aide de son entraîneur : Onni Niskanen. Bikila réussira la passe de 2 malgré une opération de l'appendicite 35 jours avant le départ du marathon.
1968 Mamo Wolde (Éthiopie) 2h20min26s
1972 Franck Shorter (États-Unis) 2h12min19s
1976 Waldemar Cierpinski (RDA) 2h09min55s
1980 Waldemar Cierpinski (RDA) 2h11min03s
1984 Carlos Lopez (Portugal) 2h09min21s
1988 Gelindo Bordin (Italie) 2h10min32s
1992 Young-Cho Hwang (Corée du Sud) 2h13min23s
1996 Thugwane (AFS) 2h12min36s
2000 Abera Gezahng (Ethiopie) 2h10min11s
2004 Baldini Stefano (Italie ) 2h10min55s
Dames
Melpomène, une grecque originaire de Corfou, demande à participer au marathon olympique. Le comité refuse son inscription. En février 1896, après une préparation de 3 petites semaines, accompagnée de cyclistes, elle parcourt la distance séparant Marathon à Athènes en 4 heures et demie.
Le lendemain de l'épreuve olympique, Stamathia Rovithi, une autre femme grecque de l'île de Syros, âgée de 35 ans et mère de 7 enfants, parcourt l'épreuve du marathon en 5 heures et demie.
1984 Joan Benoit (États-Unis) 2h24min52s
1988 Rosa Mota (Portugal) 2h25min40s
1992 Valentina Yegorova (CEI) 2h32min41s
1996 Fatuma Roba (Ethiopie) 2h26min5s
2000 Takahashi Naoko (Japon) 2h23min14s
2004 Noguchi Mizuki (Japon) 2h26min20s
Fin prochainement
Un mythe féminin de la course
Dans la mythologie grecque
Atalante
Atalante, fille d'un roi de Scyros, fut abandonnée sur une montagne peu après sa naissance. Elle fut secourue et nourrie par une ourse, puis élevée par des chasseurs. Devenue grande, c'était elle-même une chasseresse habile et rapide. Elle avait décidé qu'elle n'épouserait que celui qui la vaincrait à la course et qu'elle tuerait les prétendants malheureux. L'un d'eux, Hippomène, eut recours à une ruse : en courant, il laissa tomber trois pommes d'or des Hespérides qu'Aphrodite (déesse de l'Amour) lui avait données. Atalante s'arrêta pour les ramasser et, vaincue, épousa Hippomène. Elle prit part à l'expédition des Argonautes et à la chasse au sanglier de Calydon. Ils furent plus tard tous deux changés en lions en châtiment d'un affront fait aux dieux. Ils eurent un fils : Parthénopée.
Le plus vieux marathon du monde organisé dans une ville.
BOSTON ASSOCIATION ATHLETIQUE
Le Boston Association Athlétique a été créé le 15 mars 1887. L'association a ouvert un magnifique club house au coin des rues d’Exeter et de Blagden . Le B.A.A. comprenait une variété de sports parmi les plus populaires: la boxe, escrime, polo et athlétisme.
LE PREMIER MARATHON de BOSTON
Après avoir participé au 1er Marathon Olympique, le responsable Olympique de l’équipe USA : Jean Graham décide en 1897 d’organiser un marathon dans Boston .
Avec l’aide d’hommes d'affaires : Herbert H. et Holton, différents itinéraires ont été tracés, avant de retenir la distance de 24.5 miles du Irvington Ovale dans Boston A Metcalf's Fabrique dans Ashland .
15 participants et 10 classés
1er : Jean J. McDermott de New York en 2 h 55 min. 10 sec
avec également en préparation :
Un grand marathonien né en 1888 : "Le plus grand coureur de fond du monde..."
(en préparation, vous pouvez deviner! )
Meilleures Performances mondiales:
2:06:50 | Belayneh DINSAMO | ETH | Rotterdam | 17 Avril 88 |
2:05:42 | Khalid Khannouchi | MAR | Chicago | 24 Octobre 99 |
2:05:38 | Khalid Khannouchi | MAR | Londres | 14 Avril 02 |
2:04:55 | Paul Tergat | KEN | Berlin | 28 septembre 03 |
Retour historique des disciplines
Copyright © 1999-2003 - Charlet Sylvain F.A.C. Tous droits réservés.