TEXTES SPORTIFS

L'athlétisme au cycle 3


Je courais comme une machine, sans me sentir avancer. Un universel bruit de galop emplissait l’air comme si une bête, aux pieds innombrables me talonnait… J’accélérai. Jamais je n’avais fait une première moitié de course aussi rapide.

L’essoufflement, pareil à une angoisse, se nouait déjà à ma gorge. Coude à coude. Je gagne un mètre, le reperds, le regagne. Je passe, je fonce tout seul. Voilà le fil d’arrivée. Là, ça y est. J’ai gagné. Je ne suis plus fatigué. J’exulte.

Georges Magnane

1)      Explique les termes difficiles de ce texte :

2)      Pourquoi ce champion ne se sent-il plus fatigué ? Indique les qualités de tout sportif sérieux.

3)      Les dernières phrases du texte sont très expressives. Pourquoi ?  Quelle autre utilité présente la phrase courte ?

4)      Complète la sixième phrase qui est elliptique.

5)      Trouve les homonymes de : mètresans. Faire des phrases pour montrer leur sens.

6)      Cherche des synonymes de : courir – innombrables – angoisse – essoufflement – nouer.

7)      Tu assistes à une compétition de course à pied. Décris le stade, les spectateurs, les concurrents, le départ, la lutte serrée, le triomphe du vainqueur. Conclus … en sportif.

 

Course de haies

-« Les coureurs du 110 mhaies au départ ! »

Aussitôt la clameur qui secouait le stade s’arrête. Très calmes, les concurrents s’approchent des plots de départ, enlèvent leur survêtement, s’échauffent en sautillant d’un pied sur l’autre, relaxant les bras. Maintenant les coureurs s’accroupissent, magnifiques dans leurs maillots rutilants, tandis que le starter lève lentement son pistolet.

-« Clac ! »

Les athlètes bondissent, foncent vers la première haie. Tous passent ; survolent la seconde. A la troisième, un athlète s’effondre, et un « Ah ! » de stupeur emplit le stade. La lutte continue, trois hommes sur la même ligne…

Les jambes s’affolent, les bras tirent, les poitrines halètent. Le fil s’approche. Le torse en avant, les bras rejetés en arrière, un maillot bleu blanc rouge coupe le fil.

Tous les spectateurs sautent de joie, les bras en l’air criant à pleine voix « On a gagné, on gagné ! ».

Le vainqueur radieux salue la foule, les bras tendus vers le ciel, largement écartés.

Une fois encore le meilleur a gagné, et chacun de s’incliner.

Marie Capiaux – CM2

 


Poésies

Les Sauteurs de haies

Henry de Montherlant - 1924