DES DEFINITIONS
VO2 max : débit maximal d'O2 qu'un sujet peut consommer au cours d'un effort . Il est mesuré en L/mn ou ml/mn/kg. Selon les physiologistes, on peut tenir à 100% de son Vo2max au mieux 7 à 8 minutes.
P.M.A. Puissance Maximale Aérobie . C'est la puissance correspondant à un effort à 100 % du VO2 max . Elle est mesurée en Watts .
V.M.A. Vitesse Maximale Aérobie . C'est la vitesse de déplacement du sujet correspondant à 100 % du VO2 max. . Elle est mesurée en km/h . "La vitesse maximale aérobie est l'intensité de travail que l'on développe au cours d'un effort dont la dépense énergétique correspond à la consommation d'oxygène maximale ou puissance maximale aérobie." George Gacon - Revue AEFA n°115-116 - 1990
ENDURANCE AEROBIE : durée pendant laquelle un sujet peut soutenir un effort sollicitant un % le plus élevé possible du VO2 max.
Lendurance est la capacité de maintenir longtemps un pourcentage élevé de sa Puissance Maximale Aérobie.
SEUIL AEROBIE : fin du travail aérobie strict. Production d'environ 2 mmoles de lactates/l de sang . Au-dessous de ce seuil, la sollicitation est insuffisante sauf s'il s'agit d'une reprise de lentraînement . Correspond en moyenne à environ 70 % du VO2 max.
SEUIL ANAEROBIE : limite acceptable de l'acidose pour réaliser un travail anaérobie continu ( 4 mmoles / l). A partir de ce seuil il faut travailler par intervalles . Correspond en moyenne à environ 80 % du VO2 max. .
CAPACITE AEROBIE : elle se développe à des vitesses de travail situées à mi-chemin entre les seuils aérobie et anaérobie ( 75 % en moyenne )
La capacité aérobie : Elle représente la capacité de lorganisme à soutenir un pourcentage donné de VO2max pendant une période prolongée. Lénergie est principalement assurée par les processus aérobies, lacide lactique produit étant rapidement métabolisé dans le foie, le coeur, les muscles actifs ou inactifs. Selon quon se situe au niveau supérieur ou inférieur de la capacité aérobie, les substrats utilisés seront préférentiellement les lipides ou les glucides. Le niveau supérieur de la capacité aérobie est nommé seuil anaérobie. Il peut être défini comme le niveau maximal dintensité de travail pour lequel il ny a pas accumulation dacide lactique.A.E.F.A N° 146 - Juin - Juillet - Août 1997 -C. Gindre
La puissance aérobie : Lénergie provient des processus aérobies et anaérobies. De ce fait la durée de lexercice est limitée (acidose, chute du taux de glycogène).Le niveau supérieur de la puissance aérobie constitue la puissance maximale aérobie à laquelle correspond la consommation maximale doxygène (VO2max).A.E.F.A N° 146 - Juin - Juillet - Août 1997 -C. Gindre.
Le Fartlek :(terme suédois)
Lintensité de leffort est assez élevée et peut durer de 3 à 5. On est au dessus de « lendurance active ». Les courses en variations dallure sont séparées par des footings lents de récupération (endurance aérobie)
Fréquence cardiaque : 75 à 85 % du max
3 types de fartlek pour chacune des distances suivantes : 800 à 1500 m, 3000 à 5000 m, 10000 m, marathon
Métabolismes :
Puissance : les exercices de Puissance qui visent à augmenter l'intensité de l'effort fourniront l'énergie par l'utilisation rapide d'une grande quantité d'A.T.P. Ces phénomènes se situent essentiellement au niveau cellulaire.
Capacité : les exercices de Capacité (résistance organique à l'effort) viseront à développer les mécanismes qui permettront de synthétiser l'A.T.P pendant une période plus ou moins longue.
Anaérobie alactique : délai d'intervention 0"
Anaérobie lactique : délai d'intervention 15"
Aérobie : délai d'intervention 2 minutes
Glycolyse aérobie : dégradation complète du glucose et du glycogène en CO2 et H2O en utilisant l'oxygène.
A.T.P :
TERMINOLOGIE
Appui : période pendant laquelle le pied est en contact avec le sol.
Amortissement : phase où un segment du corps se fléchit pour éviter un choc brutal (permettant au Centre de Gravité d'aller vers l'Avant).
Vitesse : déplacement du Centre de Gravité du sauteur pendant l'unité de temps.
Rythme : disposition symétrique- et à retour - des temps forts et des temps faibles.Augmentation (accélération) ou diminution (décélération) de la vitesse d'exécution d'un mouvement. Changer de rythme en athlétisme : accélérer ou ralentir.
Cadence : enchaînement de mouvements identiques (foulées) à vitesse égale.
Vélocité : exécution d'un mouvement dans un laps de temps très court (grande vitesse).
Impulsion : poussée musculaire dynamique dans l'orientation souhaitée.
Organisation du corps pour décoller :
Jambe d'appel : jambe qui pousse sur le sol.
Chaîne d'impulsion : Alignement pied - bassin - épaule du côté d'Appel.
Segments libres : Les bras et la jambe qui n'étant pas en contact avec le sol, sont lancés vers le haut, simultanément, lors de l'Impulsion.Le tronc et la tête restent "placés", bassin "gainés" pour transmettre la poussée.
Appel : phase du saut qui succède à la course et par laquelle commence le saut proprement dit : en général, impulsion = appel.
Le Sautoir :
Le plan de saut : verticale de la barre et des poteaux (hauteur et perche). verticale de la ligne d'Appel (longueur et triple -saut). L'espace est organisé par rapport au côté d'impulsion (appel) : on trouvera un "poteau d'appel", "un poteau libre",....
Suspension : phase pendant laquelle le sauteur n'a plus d'appui au sol. Le Centre de Gravité du sauteur décrit une courbe définie, ses actions ne sont que compensatrices ou équilibratrices.
Réception : reprise de contact du corps du sauteur au sol.
Les lancers :
Axe de lancer : c'est la bissectrice de l'angle autorisé (zone de chute)
Translation : tout déplacement sur l'axe du lancer ou dans le plan de cet axe. ceci revient donc au déplacement des appuis sur cet axe et à l'avancée des épaules dans la direction du lancer.
Rotation : Déplacement autour d'un point ou d'un axe utilisant la force centrifuge pour lancer.
Soulevé : Action spécifique d''extension des jambes impliquant au niveau de la représentation mentale du lanceur des actions de pressions au sol.
Chemin de lancement : Chemin parcouru par l'engin tant que le lanceur le tient en main.
Chemin d'impulsion : Chemin parcouru par l'engin pendant que le lanceur agit directement sur lui pendant la phase de double appui.
Avances : Ce sont les avances que peuvent avoir le train inférieur ou élément moteur sur l'élément de transmission, lui-même sur l'élément d'application, que ce soit en translation ou en rotation.
Voir aussi : Tableau de classification des formes et contenus dentraînement